Julien Marinetti est un peintre, sculpteur et plasticien français, né à Paris en 1967.

La création coule dans ses veines et le culte qu’il voue aux beaux arts vire rapidement à l’obsession. Il veut maîtriser le langage de ceux qu’il admire : Picasso, Matisse, Léger, Appel, Bacon et Moore.

Afin d’acquérir les bases académiques, il entame une formation aux « Ateliers de la Grande Chaumière ». Guidé par sa passion, il consacre son temps libre à visiter le Louvre ou à observer les artistes Paul Belmondo et Edmond Heuzé, à l’œuvre dans leurs ateliers.

Le succès et la reconnaissance tardent cependant à venir et les jobs alimentaires se succèdent jusqu’à ses 38 ans. Faute de moyens pour se payer un modèle, Julien Marinetti peint un portrait de son chien et se décide à le décliner en sculpture. Le monde découvre alors ce bouledogue qui deviendra bientôt une icône internationale.

Lui vient ensuite l’idée de façonner des sculptures figuratives dans la terre, de créer des moules à partir de ces formes et de les traiter comme des surfaces à part entière. Alors que la mode est aux matières synthétiques, il choisit d’utiliser le bronze pour les couler, car en plus d’être une matière noble, il possède des propriétés inaltérables.

De nouvelles formes succéderont à « Doggy John » le bouledogue (canard, ours, tête de mort, panda, pingouin, chat, bouddha) ainsi que de nouveaux volumes, allant de 36 centimètres à 2,40 mètres pour les pièces les plus imposantes.

Julien Marinetti s’arrête finalement sur la notion de « syncrétisme » pour définir ses œuvres tridimensionnelles. Il s’agit de la fusion de la peinture, de la sculpture et de la gravure.

Dans son atelier d’Ivry sur Seine, l’artiste plonge à l’intérieur de son être. Chacune de ses pièces est unique et reflète la personne qu’il est au moment de la création.

A la poussière des musées, il préfère l’air libre et les lieux insolites. Ses œuvres sont majoritairement exposées dans des espaces publics ou en extérieur, dans certaines des plus belles villes du monde.

En Juin 2021, Julien Marinetti fait également don d’un « Doggy John » de 2.40 mètres à l’association « Fight Aids Monaco », dont il soutient la cause.